22 déc. 2010

GOSSIP GEEK

Tout le monde en parle aux Etats Unis , c'est le nouveau réseau social des gossips guys et girls il s'agit de LikeALittle.com. Vous êtes à la bibliothèque de la fac. L'étudiant(e) en face de vous vous plaît, mais vous n'osez pas lui parler. Que faire ? Dans les universités américaines, une nouvelle réponse s'impose : l'écrire sur LikeALittle.com. Ces derniers jours, ce site connaît une ascension éclair, avec vingt millions de pages vues durant ses six premières semaines! De quoi s'agit il? C'est un mix parfait de tous les réseaux sociaux possibles...
  • 20% de "Transports amoureux": Likealittle s'apparente à l'adaptation au web de la rubrique "Transports amoureux" de Libération. On y dépose des messages publics mais anonymes sur des personnes que l'on vient de croiser, souvent parce que l'on n'a pas osé les aborder, en espérant qu'elles les remarqueront lorsqu'elles se connecteront au site. Lors de la rédaction de son "crush", on indique avant tout s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme et on précise sa couleur de cheveux. Puis on écrit un message qui ressemble typiquement à ça : Homme, brun, je t'ai remarqué dès le début de l'année... tu as l'air si ténébreux et mystérieux.
  • 10% de Meetic: Likealittle se présente comme un "facilitateur de rencontres". Comme sur Meetic, on vient pour y draguer, en anonyme, et les messages sont assez bien répartis entre les deux sexes. L'inscription n'est pas obligatoire. En créant un compte, on garde la possibilité d'être contacté en privé, si un visiteur pense être l'objet d'un compliment. Comme la plupart des sites de rencontres, les interventions "négatives" sont prohibées. Pour conserver un esprit ludique, des noms de fruits sont attribués aux personnes qui commentent publiquement les interventions.
  • 30% de Facebook: Comme Facebook, Likealittle fait ses débuts sur les campus. Le site est uniquement opérationnel dans 500 facs nord-américaines, qui ont chacune une page dédiée, où les étudiants viennent partager leurs compliments.Ceux qui le fréquentent se savent entre eux. Rien de mieux pour envisager, plus tard, de conquérir d'autres utilisateurs par le bouche-à-oreille. Les créateurs de Likealittle jouent cette carte à fond. Anciens de Microsoft et de Google, selon TechCrunch, ils souhaitent "rester discrets". .
  • 5% de Foursquare: Chaque université a sa page, donc. Mais elle est découpée en une myriade de sous-sections, pour les différentes bibliothèques, pour les écoles, les résidences, les bars et autres lieux de sortie. Les compliments sont donc délibérément localisés. On imagine ce que cela donnera lorsque sortira une application mobile capable de géolocaliser elle-même les participants.
  • 5% de Twitter: Likealittle est rudimentaire, ce qui le rend très simple d'accès et efficace. On retrouve ainsi quelques préceptes de Twitter. Les compliments sont par exemple présentés sur un fil d'actualité épuré. Les membres inscrits peuvent s'abonner à différents lieux. Les compliments sont alors agrégés dans un fil personnalisé.
  • 20% de Gossip Girl: Dans les facs, on se met à se connecter sur les pages des lieux où l'on n'est passé pour vérifier si quelqu'un a déposé un compliment sur soi. Et à rafraîchir frénétiquement le site, pour savoir ce qui se dit sur Likealittle. Likealittle devient aussi une source inépuisable de ragots. Si les messages sont anonymes, les informations peuvent généralement être facilement recoupées (c'est bien le but). D'où quelques craintes sur les effets pervers! Bref, le potentiel viral est là.
  • 10% de Chatroulette: L'engouement de Likealittle rappelle beaucoup celui pour Chatroulette au début de l'année. On s'y connecte pour voir ce site dont tout le monde parle. Assez pour fidéliser un grand nombre de visiteurs, en l'absence de fonctions plus évoluées...?

1 commentaire:

  1. C'est bien sympa tout cela! J'ai hâte que ça s'étende au reste du monde :))

    Sophia//

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